Le plan Lead! répond à une vision court-termiste et est un non-sens industriel. Les salarié·es paient déjà les choix passés et vont encore une fois subir les conséquences de la recherche d’une rentabilité maximum.
Ceci n’est pas une fatalité. En 2022 et 2023, le travail des salariés a permis de générer respectivement des chiffres d’affaire de 59 milliards d’€ et 65 milliards d’€. Nous sommes légitimes à intervenir dans les choix de l’entreprise.
Discutons collectivement de ces perspectives pour notre entreprise en lien avec le contexte national du 1er octobre. A l’image des salarié.es de Boeing !
Venez à la Réunion d’Information Syndicale !
Jeudi 26 septembre 13h à 14h30
A Saint Martin M01 – NS15 (sous-sol)
L’information syndicale est un droit, ouvert à tous les salarié·es
(syndiqué·es ou non) !
Les heures de RIS sont incluses dans le temps de travail.
Si vous souhaitez y participer sur votre temps de travail, vous devez déclarer cette réunion au plus tard la veille (le 25 septembre) dans l’outil myHR.
Depuis plusieurs mois, la direction d’Airbus ne cesse de communiquer par voie de presse et en interne sur les problèmes rencontrés par la division spatiale et les difficultés à assurer les objectifs de livraison dans l’ensemble de ses divisions.
Ces difficultés ne viennent pas de nulle part. Elles sont entièrement imputables à ses décisions, tout particulièrement depuis la période COVID ! Une politique de recrutement insuffisante, le recours abusif à la sous-traitance et à l’intérim rendent impossible la pérennisation de savoir-faire précieux et indispensables pour assurer des livraisons en temps et en heure. Dans le spatial, le manque d’investissement et les prises de risques inconsidérées ont déstabilisé les programmes.
Face à ces difficultés, c’est une fois de plus la même réponse : tailler dans les budgets, couper dans la R&D et les investissements pour compenser les incertitudes des coûts des programmes spatiaux et augmenter davantage les profits de l’activité aéronautique. C’est irresponsable ! Par la recherche d’une rentabilité maximale à court terme, la direction sacrifie nos conditions de travail, augmente nos charges de travail et met en péril l’avenir du groupe en détruisant des savoirs faire. Mais quand il s’agit de trouver 500 millions d’€ dans la trésorerie pour le rachat d’actions , ce n’est plus un problème. C’est juste inadmissible !
Airbus ne doit pas suivre l’exemple de Boeing, d’autres choix sont possibles.
Le groupe se porte très bien !
Les bénéfices ont atteint des records ces deux dernières années, et les prévisions pour 2024 sont d’un niveau équivalent. Le carnet de commandes des avions est plein pour les dix prochaines années. Airbus a largement les moyens d’assumer ses difficultés.
Si les actionnaires sont là pour prendre des risques, qu’ils assument enfin leurs responsabilités au lieu d’exiger toujours plus de rentabilité ! Leur appétit pour des marges excessives met en péril l’avenir du groupe et de nos bassins d’emplois.
La CGT revendique une autre organisation du travail avec l’humain au centre des préoccupations, le recrutement sur des emplois pérennes, notamment sur les sites où le recours massif aux heures supplémentaires devient la norme.
Unissons-nous pour défendre nos emplois, nos conditions de travail et notre avenir !
Le 1er octobre, la CGT appelle à une journée d’actions de l’ensemble des salarié·es en France pour l’emploi, de meilleures conditions de travail et des augmentations de salaires. Faisons aussi de cette journée une journée de revendications à Airbus pour lutter contre les plans contre-productifs de la direction.
Le syndicat CGT Airbus Commercial Aircraft
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